Sukitte Ii na yo.

Synopsis

   Tachibana Mei, 16 ans, n'a jamais eu ni amis ni petit ami. Alors qu'elle sent qu'une main tire sur sa jupe, elle décoche un gros coup de pied que son camarade esquive et qui atterrit sur le garçon le plus populaire de l'école, Yamato Kurosawa. Mais, pour une raison inconnue, ce dernier semble l'apprécier et considère qu'ils sont amis.
   Alors qu'un stalkeur traque Mei à la sortie de son travail, Yamato intervient en se faisant passer pour son petit ami et lui dérobe son premier baiser de cette façon.

Trailer

Avis d'Ignus 8/10

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   Cette série m'a fait aimer les Shojos.
   Et en plus ils sont plus mignons que Lloyd et Colette.
   Regardez cette série. Sérieusement.

Avis de Mishakal 8/10

   Il est grand temps que je donne mon avis sur ce shôjo vraiment bon qui change des romances insipides. Une héroïne qui n'est pas coconne, renfermée sur elle-même, sans amis ; avec ses doutes et sa solitude. Portrait de Mei fait ! Mais... Par contre Yamato est assez quelconque en fait, juste qu'il aime le gel, il doit en mettre beaucoup chaque matin, ou de la laque. Oui qui dit shôjo dit histoire d'amour, en l'occurence entre Tachibana Mei et Kurosawa Yamato. Une histoire hésitante, qui tâtonne.



   Ce que j'ai vraiment aimé dans ce shôjo, c'est que les personnages secondaires sont très bien développés. D'habitude, quand il y a une romance qui est la trame principale, on a tendance à rayer les autres Pnj du cadre, ce qui est un tort. Je conçois que quand on aime on ne voit plus que lui/elle, mais les autres existent toujours, ne l'oublions pas. En tant que spectateur on doit parfois regarder avec nos yeux, pas seulement avec les leurs pour mieux apprécier l'œuvre.
   Une des rares œuvres où l'histoire se focalise quasiment exclusivement sur les deux amoureux est 5 cm par seconde, il est magnifique et ça ne pose aucun problème, mais c'est un film alors on le tient. Une série entière par contre, à moins d'être bien tournée, risque de nous déconnecter tout simplement.

   Et justement, Sukitte Ii na yo joue sur les deux fronts en impliquant Aiko, Asami, Megumi, Takeshi... Ils ont leur propre histoire et ne figurent pas qu'au second plan, surtout Megumi. À ce qu'il paraît, le manga papier est beaucoup plus mature et je ne l'ai pas lu pour abonder dans ce sens, mais je pense que c'est certainement le cas, on édulcore souvent les adaptations en animés.
   Mon bémol c'est que les filles se ressemblent beaucoup, on les distingue beaucoup mieux dans le manga de ce que j'ai pu constater en jetant un œil (je l'ai récupéré je vous rassure, je vais très bien !).



   Les musiques sont sympas et collent bien. Les 13 épisodes passent vite et je me demande encore pourquoi ils ne l'ont pas clôturé au 12ème qui était une vraie fin. Il y avait même un ending alors pourquoi ? -_-" Bon il y a aussi un OAV et un drama (un film) qui ont été faits. Ça prouve bien que cette série a eu du succès. Et il faut bien avouer qu'on se laisse porter, rien de trop lourd, ni de graveleux. Notez bien, pas d'ecchi ! Vous avez sûrement remarqué que les 3/4 des shôjos virent du mauvais bord avec des seins qui rencontrent fortuitement la tête du héros, des propos bizarres (Bokura wa Minna Kawaisou) ; quand ils ne sont pas niais tout simplement.

   J'avais aimé Elle et Lui que j'ai même lu il y a 10 ans de ça, une héroïne qui se fait passer pour miss Parfaite et qui s'aime un peu trop, beaucoup d'humour et la voix de Martial Leminoux pour le père de Yukino. C'est ça qu'il faut, des shôjos différents ! On nous a tellement fait souper le cliché de la coconne (Amnesia en est l'exergue beeeeeeurk !) ; que quand on lit la mention shôjo, on est forcément réfractaire. Et c'est une erreur. Prenons Fruits Basket : un shôjo plein d'humour avec une héroïne certes trop gentille mais avec un réel scénario.



   Pour conclure sur Sukitte Iina Yo, il n'a rien de débile et aborde des sujets actuels comme l'Ijime (discrimination) qui sévit toujours au Japon. Nous ne sommes pas dans un cocon mielleux où tout est rose. Mei se fait persécuter et n'a personne sur qui compter, c'est comme ça que ça commence. Une belle romance.

Opening